Joyaux

Du 19 Septembre au 12 Octobre 2017Du 19 Septembre au 12 Octobre 2017

Opéra National de Paris

Chorégraphie : George Balanchine

Distribution : Les étoiles, les premiers danseurs et le Corps de Ballet de l'Opéra de Paris

Musiques : Gabriel Fauré, Igor Stravinsky, Piotr Ilyitch Tchaikovski

Emeraudes, Opéra National de Paris-ph.Agathe Poupeney

Emeraudes, Opéra National de Paris-ph.Agathe Poupeney

Joyaux est un ballet en trois parties de George Balanchine, créé en 1967 et entré dans le répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris en l’an 2000.

Le chorégraphe fut inspiré des « joyaux », émeraudes, rubis et diamants exposés dans les vitrines des bijoutiers de la 5ème Avenue de New York et en même temps il voulut rendre hommage à la beauté des femmes, notamment ses ballerines.  Il associe les trois pierres précieuses aux trois univers de sa vie : les diamants rappellent les fastes impériaux de Saint Pétersbourg, ville de ses débuts de danseur et de chorégraphe au théâtre Mariinsky ; les émeraudes symbolisent la France, pays de son exil et de sa collaboration avec Diaghilev ; les rubis, New York, où il créa le New York City Ballet.

Pour Emeraudes, Balanchine choisit comme musiques des extraits des suites de Pelléas et Mélisande et Shylock de Gabriel Fauré.  C’est la tradition de l’école de danse française et son romantisme qui prennent le dessus. Arabesques infinies, portés qui restent suspendus dans le ciel, donnent à cette partie une allure de rêve. Les costumes, signés Christian Lacroix, présentent de longs tutus et leurs couleurs vont du vert Nil au vert émeraude ; ils nous emmènent dans les forêts romantiques des Willis ou des nymphes.

Rubis est d’un tout autre registre. Ici, c’est l’atmosphère vivace des music-halls newyorkais représentée par le rouge des rubis qui donne son empreinte. Des sortes de guêpières écarlates à petits jupons de satin et de velours, symboles de la liberté du nouveau monde, remplacent les longs tutus.  Il Capriccio pour piano et orchestre d’Igor Stravinsky soutient la vitalité de la danse.

La troisième partie, Diamants, sur les musiques de la troisième Symphonie, op.29 de Tchaïkovski, représente l’apothéose de la Russie Impériale et de sa richesse ainsi que l’héritage classique laissé par Marius Petipa.  Tutus classiques, diadèmes, dentelles argentées étincellent avec un art chorégraphique exprimant un pure académisme qui est à son sommet, sous une suite de lumières scintillantes qui dessinent une voie lactée.

Dénué de toute trame, Joyaux nous plonge dans une abstraction lyrique aux couleurs des pierres précieuses. Le ballet témoigne d’un style fluide, souple, avec une gestuelle qui ne semble jamais s’arrêter, chaque mouvement ricochant sans cesse sur un autre avec une musicalité exceptionnelle qui fait qu’on a le sentiment de voir la musique se déployer, comme si les corps devenaient un alphabet. Ce qui fait que ces ballets abstraits qui ne racontent rien procurent néanmoins un pur plaisir, celui du mouvement et des couleurs.

« Voyez la musique et écoutez la danse » affirmait le grande chorégraphe .

Le Ballet de l’Opéra de Paris a été protagoniste le mois de juillet dernier au Lincoln Center Festival pour une représentation inédite de Joyaux où il a été interprète d’Emeraudes à côté du Ballet du Bolchoï qui a dansé Diamants et du New York City Ballet dans Rubis.

Distribution :

 Emeraudes

Danseuses : Émilie Cozette, Dorothée Gilbert, Laëtitia Pujol, Alice Renavand, Eleonora Abbagnato, Léonore Baulac, Myriam Ould-Braham, Sae Eun Park,  Sae Eun Park, Hannah O’Neill

Danseurs : Mathieu Ganio, Hug Marchand,  Karl Paquette, Florian Magnenet, Stéphane Bullion, Mathias Heymann,  Germain Louvet,  Audric Bezard, Arthus Raveau

Rubis

Danseuses : Eleonora Abbagnato, Léonore Baulac, Dorothée Gilbert, Alice Renavand, Valentine Colasante, Hannah O’Neill 

Danseurs : Mathias Heyman,  Josua Hoffalt, François Alu,  Alessio Carbone

Diamants

Danseuses :  Amandine Albisson, Myriam Ould-Braham, Ludmila Pagliero, Sae Eun Park 

Danseurs : Mathias Heymann, Germain Louvet, Hugo Marchand, Florian Magnenet

 

 

 

Emeraudes, Opéra National de Paris-ph.Agathe Poupeney

Emeraudes, Opéra National de Paris-ph.Agathe Poupeney

Joyaux est un ballet en trois parties de George Balanchine, créé en 1967 et entré dans le répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris en l’an 2000.

Le chorégraphe fut inspiré des « joyaux », émeraudes, rubis et diamants exposés dans les vitrines des bijoutiers de la 5ème Avenue de New York et en même temps il voulut rendre hommage à la beauté des femmes, notamment ses ballerines.  Il associe les trois pierres précieuses aux trois univers de sa vie : les diamants rappellent les fastes impériaux de Saint Pétersbourg, ville de ses débuts de danseur et de chorégraphe au théâtre Mariinsky ; les émeraudes symbolisent la France, pays de son exil et de sa collaboration avec Diaghilev ; les rubis, New York, où il créa le New York City Ballet.

Pour Emeraudes, Balanchine choisit comme musiques des extraits des suites de Pelléas et Mélisande et Shylock de Gabriel Fauré.  C’est la tradition de l’école de danse française et son romantisme qui prennent le dessus. Arabesques infinies, portés qui restent suspendus dans le ciel, donnent à cette partie une allure de rêve. Les costumes, signés Christian Lacroix, présentent de longs tutus et leurs couleurs vont du vert Nil au vert émeraude ; ils nous emmènent dans les forêts romantiques des Willis ou des nymphes.

Rubis est tout d’un tout autre registre. Ici, c’est l’atmosphère vivace des music-halls newyorkais représentée par le rouge des rubis qui donne son empreinte. Des sortes de guêpières écarlates à petits jupons de satin et de velours, symboles de la liberté du nouveau monde, remplacent les longs tutus.  Il Capriccio pour piano et orchestre d’Igor Stravinsky soutient la vitalité de la danse.

La troisième partie, Diamants, sur les musiques de la troisième Symphonie, op.29 de Tchaïkovski, représente l’apothéose de la Russie Impériale et de sa richesse ainsi que l’héritage classique laissé par Marius Petipa.  Tutus classiques, diadèmes, dentelles argentées étincellent avec un art chorégraphique exprimant un pure académisme qui est à son sommet, sous une suite de lumières scintillantes qui dessinent une voie lactée.

Dénué de toute trame, Joyaux nous plonge dans une abstraction lyrique aux couleurs des pierres précieuses. Le ballet témoigne d’un style fluide, souple, avec une gestuelle qui ne semble jamais s’arrêter, chaque mouvement ricochant sans cesse sur un autre avec une musicalité exceptionnelle qui fait qu’on a le sentiment de voir la musique se déployer, comme si les corps devenaient un alphabet. Ce qui fait que ces ballets abstraits qui ne racontent rien procurent néanmoins un pur plaisir, celui du mouvement et des couleurs.

« Voyez la musique et écoutez la danse » affirmait le grande chorégraphe .

Le Ballet de l’Opéra de Paris a été protagoniste le mois de juillet dernier au Lincoln Center Festival pour une représentation inédite de Joyaux où il a été interprète d’Emeraudes à côté du Ballet du Bolchoï qui a dansé Diamants et du New York City Ballet dans Rubis.

Interprètes

 Emeraudes

Danseuses : Émilie Cozette, Dorothée Gilbert, Laëtitia Pujol, Alice Renavand, Eleonora Abbagnato, Léonore Baulac, Myriam Ould-Braham, Sae Eun Park,  Sae Eun Park, Hannah O’Neill

Danseurs Mathieu Ganio, Hug Marchand,    Karl Paquette, Florian Magnenet, Stéphane Bullion, Mathias Heymann,  Germain Louvet,  Audric Bezard, Arthus Raveau

Rubis

Danseuses : Eleonora Abbagnato, Léonore Baulac, Dorothée Gilbert, Alice Renavand, Valentine Colasante, Hannah O’Neill

Danseurs : Mathias Heyman,  Josua Hoffalt, François Alu,  Alessio Carbone

 

Diamants

Danseuses :  Amandine Albisson, Myriam Ould-Braham, Ludmila Pagliero, Sae Eun Park ;

Danseurs : Mathias Heymann, Germain Louvet, Hugo Marchand, Florian Magnenet

 

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