Soirée quatre chorégraphes

Du 9 au 11 Juin 2021

Théâtre alla Scala, Milan

Chorégraphie : Manuel Legris, András Lukács, Jiří Bubeníček, Alexei Ratmansky.

Distribution : Les premiers danseurs, les solistes et le Corps de Ballet du Théâtre alla Scala

Verdi Suite-Martina Arduino et Claudio Coviello-ph.Brescia Amisano

Pour la réouverture de la programmation danse, le Théâtre alla Scala propose trois soirées à l’enseigne de quatre chorégraphes : Manuel Legris, Directeur du Ballet du Théâtre alla Scala, András Lukács, Jiří Bubeníček et Alexei Ratmansky.

Verdi Suite a été créée pour l’événement numérique « ….A rivedrer le stelle » le 7 décembre dernier sur des extraits de musiques de Giuseppe Verdi  (I vespri siciliani, Jérusalem, la version française de Il Trovatore, le Bal de la Reine du Don Carlos). Elle a été la première création de Manuel Legris pour le Ballet du Théâtre alla Scala et pour les soirées des 9, 10, 11 juin prochains, en présence du public ;  elle sera proposée dans une nouvelle version où le chorégraphe a intégré de nouvelles parties. La pièce, une sorte de divertissement, est caractérisée par la virtuosité et l’esthétique d’une technique classique pure.

Cette année on célèbre l’anniversaire des cinquante ans de la mort d’Igor Stravinsky et le deuxième ballet au programme, Movements to Stravinsky de András Lukács lui rend hommage. Le chorégraphe a choisi des passages des œuvres du compositeur russe, notamment Pulcinella Suite, Les Cinq Doigts, Apollon Musagète, Suite Italienne… Dans ce ballet l’harmonie des lignes classiques se conjugue à un langage plus contemporain en exaltant simultanément la beauté du mouvement.

Movements to Stravinsky- Ph. Wiener Staatsballett – Ashley Taylor

Pour la première fois, un ballet de Jiří Bubeníček est représenté au Théâtre alla Scala. Le chorégraphe a été un des interprètes les plus acclamés des dernières générations, il a dansé dans de nombreuses compagnies, surtout à l’Hamburg Ballett où il fut l’un des interprètes favoris de John Neumeier. Le Ballet du Théâtre alla Scala présente Canon en ré majeur, un des moments les plus intenses du ballet Le souffle de l’Esprit. Cette chorégraphie créée pour le Ballet de Zurich en 2007, est marquée par une danse élégiaque et des mouvements fluides. Dans cette œuvre, le chorégraphe explore le cycle éternel de l’existence, depuis la naissance jusqu’à la mort.  Les peintures et les dessins de Léonard de Vinci l’inspirent mais le ballet constitue l’adieu aux grands-mères décédées, Olga et Marie : l’œuvre leur est dédiée. La dernière partie du ballet, comme Bubeníček le déclare, pourrait évoquer des anges accompagnant l’âme humaine au ciel.

Canon in ré majeur – ph.Jack-Devant

DSCH, d’Alexei Ratmansky sur le Concerto n ° 2 en fa majeur de Chostakovitch clôture la soirée. Le compositeur a écrit cette musique pleine de joie et d’espoir pour le dix-neuvième anniversaire de son fils Maxim et pour célébrer la fin de l’ère stalinienne. Au travers du lyrisme du couple principal, du trio virtuose de deux hommes et une femme, avec un délicat intermède romantique, le ballet nous réserve des choix chorégraphiques originaux, confirmant le talent du chorégraphe. La pièce est entrée au répertoire du Théâtre alla Scala en 2012 et elle a inauguré une importante collaboration avec Ratmansky avec la première mondiale d’Opéra et les créations de La Belle au bois dormant et du Lac des cygnes.

Concerto DSCH -ph.Brescia Amisano

 

 

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