De New York à Paris

Alessio Carbone-ph.Kaya Blocksage

Le spectacle De New York à Paris, premier dans son genre et présenté dans le cadre de Le Paris de la Dance au Théâtre de Paris, affichait déjà complet. Son succès était donc déjà annoncé

Mais au-delà des chiffres et des résultats des ventes, Alessio Carbone, à la tête du groupe baptisé Les Italiens de l’Opéra de Paris, (composé de danseurs italiens ou avec des liens avec le pays transalpin) et Daniel Ulbricht, principal du New York City Ballet, ont appelé au rendez-vous le public parisien qui a pu admirer dans une seule soirée des danseurs de l’Opéra de Paris et du New York City Ballet. Les protagonistes, provenant d’écoles différentes et avec des capacités expressives propres à leur formation, ont su présenter un programme varié, comprenant des extraits de ballets classiques et néo-classiques et d’autres moins traditionnels, plus joyeux.

L’élégance et le raffinement de la danse française ont côtoyé le style américain, plus libre, plus expressif, moins gracieux mais plus incisif d’un point de vue technique.

Auteurs de ce succès, l’étoile de l’Opéra de Paris Valentine Colasante et Antonio Conforti qui se sont produit dans Scarlatti Pas de Deux de José Martinez ; Megan Fairchild et l’étoile du NYCB Gonzalo Garcia dans l’Andantino de Jérôme Robbins ; Letizia Galloni, Bianca Scudamore, Andrea Sarri et Giorgio Foures de l’Opéra de Paris dans un pas de deux d’après la classique Sylphide d’Auguste Bournonville et Le Corsaire de Jules Perrot. Indiana Woodward et Daniel Ulbricht (NYCB) ont été éclatants dans la Tarantella de George Balanchine. Un extrait du quatrième acte du Lac des Cygnes de Rudolf Noureev a ouvert la deuxième partie de la soirée.  Sur scène Sofia Rosolini et Antonio Conforti. On continue avec Divertissement Pas de Deux de George Balanchine avec Serling Hyltin et Tyler Angle et Liturgy de Christopher Wheeldon avec Teresa Reichlen et Ask La Cour, danseurs du NYCB.

Deux moments particulièrement appréciés par le public : Bourgeois, sur la musique de Jacques Brel, dansé par Giorgio Foures qui, comme dans Le Corsaire, a impressionné par son interprétation et sa force dans les sauts, et Les Lutins avec Indiana Woodward, Joseph Gatti et Daniel Ulbricht, un vrai divertissement.

Le final est un spectacle de feux d’artifice avec tous les danseurs qui saluent le public avec pirouettes, grand jetés, grands sauts…Leur enthousiasme capture la salle en ovation. Nous espérons les retrouver tous bientôt à Paris !

Théâtre de Paris, 13 Juin 2019

Antonella Poli

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