Fondly do we hope…Fervently do we pray

Cette création de Bill T. Jones a été inspirée par la commémoration des 200 ans de la mort d’Abraham Lincoln. Mais le regard du chorégraphe va bien évidemment au-delà, seule la récitation de certaines dates ou de certains événements évoquent directement la vie du président.

Dans l’ensemble, l’atmosphère est typiquement américaine, de style néoclassique : colonnes blanches, équilibres dans les décors, la scène devient ainsi l’intérieur imaginaire d’une maison  » blanche « .

Le chorégraphe prolonge au-delà de la scène l’espace qui accueille ses danseurs. Sur la partie droite une plateforme circulaire sert de base pour des soli d’une intensité magique, grâce à la plastique des danseurs soutenus par les musiques de Jérôme Begin et Christopher Antonio William Lancaster et par la voix d’une chanteuse. Ce sont de vrais instants de réflexion où chaque danseur prend ses distances par rapport à l’événement qui a inspiré le ballet et cherche à exprimer son âme par ses évolutions dans l’espace.

Il retrouve son propre corps, isolés de la scène conventionnelle. La commémoration de la mort sert de prétexte à à Bill T. Jones pour aborder des sujets plus vastes, comme celui de la discrimination raciale. L’essence de cette oeuvre réside dans la capacité du chorégraphe à évoquer, de façon riche et dynamique, une partie de l’histoire contrastée des Etas-Unis.

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